News letter : Risques
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L'approche RAROC

1. Introduction

L'allocation des fonds propres économiques de la banque a connu ces quinze dernières années une révolution : le RAROC (Risk Adjusted Return On Capital). C'est sous l'impulsion de Bankers Trust et plus particulièrement des travaux réalisés par Charles S. Sanford (n°2 de la banque) que se développa le RAROC. Ce système qui permet de mesurer la performance des opérateurs en confrontant le niveau des marges avec celui des risques encourus, fut dans un premier temps limité aux seules activités de marché pour être par la suite élargi à l'ensemble des activités bancaires.

1.1 Pourquoi un développement tardif ?

Le développement du RAROC dans les institutions financières a profondément souffert des particularités du système bancaire français.

  1. En France, l'actionnaire principal était bien souvent public et il faut reconnaître que l'Etat n'a jamais été très exigeant en terme de ROE (Return on Equity) ;
  2. Le secteur mutualiste (coopératif et Caisses d'Epargne) était très décentralisé et disposait de fonds propres abondants aux contraintes de rémunération faible.

De fait, seuls les réseaux comme Paribas, le CCF (RAPM) ou la Société Générale ("RCM" : Risque Courant Moyen) avaient un intérêt immédiat à développer la méthodologie RAROC. Par ailleurs, avec la montée des risques sur les PME, l'approche RAROC s'est avérée d'autant plus intéressante que les risques et les volumes sont importants sur le marché des entreprises.
Paribas (grandes entreprises) et Crédit Lyonnais (PME de 5 à 500 MF) furent les pionniers en 1995, suivis par la Société Générale en 1997 et la BNP en 1998/99.

1.2 La réglementation

  1. Un cadre réglementaire et des instances de contrôle de plus en plus contraignants : surveillance des taux anormalement bas (recommandation de M. Trichet, juillet 1995) et mise en place au 1er janvier 1996 de la C.A.D. (Capital Adequacy Directive, instruction 95-03 de la commission bancaire) ;
  2. Constats et préconisations du Conseil National du Crédit (septembre 1995) en matière de provisionnement ex-ante, de mise en place d'outils de mesure des risque et de tarification du crédit.

A l'exception du provisionnement ex-ante, toutes ces recommandations sont reprises dans le règlement 97-02 du comité de Réglementation Bancaire et Financière. En vigueur depuis le 1er octobre 1997, le règlement 97-02 encourage fortement la mise en place d'outils de type RAROC et la publication du Livre Blanc de la Commission Bancaire (novembre 1998) confirme cette volonté.

2. Définitions et méthodologie

2.1 Le RAROC

Le RAROC exprime le taux de rendement des fonds propres économiques. C'est le ratio entre la marge nette prévisionnelle après déduction des pertes moyennes anticipées et les fonds propres nécessaires pour couvrir un pourcentage des pertes exceptionnelles.
Les différents types de RaRoc qui existent se différencient principalement par la date et le périmètre des calculs :

  • RAROC à l'origine : le calcul se fait à l'octroi d'un crédit et prend en compte tous les éléments jusqu'à la fin de l'opération. C'est probablement le plus pertinent en terme de décision de crédit.
  • RAROC résiduel : le calcul prend en compte immédiatement les changements des caractéristiques des clients (notation), des crédits (remboursement anticipé partiel, ... ) et des garanties. Mais sa volatilité trop importante d'un jour sur l'autre en fonction des événements de la vie d'un crédit (frais de dossier, commission flat, amortissement, ... ) ne permet pas d'adopter une stratégie client.
  • RAROC annuel : le calcul ne prend en compte que les éléments contenus dans une année civile. Il correspond à l'exercice budgétaire et donne la possibilité d'adopter une stratégie, de fixer des objectifs et de pouvoir mesurer les résultats à la fin de la période. (assez instable).
  • RAROC complet : le calcul prend en compte, à une date donnée, tous les éléments des engagements en cours, de la date d'origine à la date d'échéance de chaque concours. Plus stable et plus exhaustif (adjonction des aspects hors crédit : flux, services, conseils, ... ), il permet d'adopter une stratégie pour un client, un portefeuille ou une activité.
Le choix parmi ces différents RaRoc se fait principalement en fonction de l'utilisateur final et de ses attentes.

2.2 La notion de perte

Avant toute chose, il convient de définir les différents types de pertes auxquels nous allons être confrontés.

  • La perte moyenne est définie comme la perte statistique moyenne (espérance mathématique de perte) quasi certaine sur un portefeuille diversifié et pour un cycle économique complet.
  • La perte maximale est une perte supplémentaire qui ne peut être dépassée que dans un pourcentage faible de cas représentant le seuil de tolérance.
  • La perte exceptionnelle a une probabilité d'occurrence quasi nulle mais elle peut être très importante et donc ne pas être couverte par les fonds propres économiques. On l'appelle également "risque de ruine".

2.3 Le risque de crédit

Le risque de crédit se définit comme le risque de perte auquel une banque est exposée en cas de détérioration ou de défaillance de la contrepartie. Il résulte de la combinaison de trois facteurs : le risque de Contrepartie, le risque d'Exposition et le risque de Récupération (modèle dit CER).

  • Le risque de CONTREPARTIE est caractérisé par la probabilité de défaillance du client. Cette dernière est relative à deux facteurs que sont la qualité du débiteur (classe de risque ou notation) et la maturité du crédit.
  • Le risque d'EXPOSITION est l'évaluation du montant des engagements au jour de la défaillance. Ce montant dépend du type d'engagement accordé (facilité de caisse, prêt moyen terme, caution, opérations de marchés, ... ), du niveau prévisionnel moyen d'utilisation, de la forme juridique de l'engagement (confirmé ou non, ... ), de la durée de l'engagement et de sa forme d'amortissement (linéaire, dégressif, in fine, ... ). Chaque type de crédit est ensuite affecté d'un coefficient de correspondance (pondération) défini par rapport à une ligne de caisse qui représente le risque d'exposition maximal. De même, à chaque catégorie de crédit correspond des caractéristiques en terme d'exposition (durée, amortissement) et de garantie. Ainsi, l'escompte bénéficie d'une garantie implicite forte liée à l'estimation de la valeur des effets remis, tandis que celle du crédit-bail est associée à une estimation de la valeur de revente du bien financé.
  • Le risque de RECUPERATION est, après coûts de récupération et de portage, la valeur attendue de la réalisation des garanties (sûretés réelles et personnelles) et de la liquidation des actifs non gagés de la contrepartie.
La valorisation des garanties détenues peut agir soit sur le niveau de l'exposition, soit sur le niveau du taux de récupération. Après quoi, on peut en déduire une formule multiplicative du risque de crédit.

RISQUE = PD × (EXPOSITION-GARANTIES) × (TAUX DE PERTE)


Ce résultat correspond au coût du risque de crédit (cf. Article 20 du règlement 97-02) appelé également perte moyenne anticipée, ou prime de risque par assimilation aux concepts du secteur de l'assurance.

2.4 Les indicateurs RAROC

2.4.1 La prime de risque (ou perte moyenne)

La prime de risque se matérialise par le produit simple des trois facteurs précédemment définis : la probabilité de défaillance de la contrepartie entre aujourd'hui et la maturité de l'opération, l'exposition nette de toutes les garanties associées à l'opération et enfin le taux de perte estimé en fonction de l'environnement juridique (droit du créancier).



EL = PD × (EAD-G) × LGD(unsecured)



Dans la pratique, le risque récurrent doit être couvert intégralement par la marge nette facturée au client. Nous entendons par marge nette, la marge brute de l'opération à laquelle ont été retranchés les différents coûts tels que les coûts de structure et les coûts de la liquidité. Dans le cas où la marge est insuffisante, l'opération s'avèrera être (en moyenne) destructrice de valeur pour la banque.

Comme nous le verrons plus tard, cette notion de perte est utilisée de manière opérationnelle en risk management.

Remarque : Il est important de comprendre que la prime de risque ne caractérise aucun risque au sens financier du terme. En effet, plaçons nous dans un univers où il n'y a aucune volatilité des pertes, la perte moyenne est connue avec certitude et sera alors systématiquement absorbée par la marge. La pérennité de l'institution financière n'est jamais menacée et il est donc plus approprié de parler de coût de la perte que de prime de risque.

2.4.2 Le capital économique

La notion de capital économique doit être directement rapprochée de la notion de fonds propres pour une banque. Il s'agit d'évaluer dans quelle mesure l'opération considérée est susceptible de mettre en péril l'établissement. Etant donné les contraintes en terme de limites de concentration que les banques s'imposent, il est très difficile pour une opération de menacer la survie d'un établissement (thanks to diversification). En revanche, en période de stress sur l'activité de crédit, il est important de mesurer la contribution de chacune des opérations présentes dans le portefeuille bancaire.

Comme pour la prime de risque, nous retrouvons dans la formule du capital économique une exposition nette, un taux de perte et une probabilité de défaillance à maturité. Deux différences notables cependants :

  1. La probabilité de défaillance apparaît au coté d'un coefficient de corrélation moyenne du portefeuille r. Ce terme Ör×PD(1-PD) bien connu des statisticiens doit être interprété comme un écart-type des pertes potentielles sous une hypothèse de normalité de la distribution des pertes.
  2. Le terme correctif K permet ensuite de corriger l'effet non conservateur de l'hypothèse précédente en ramenant la queue de distribution à son épaisseur empirique. De fait, plus ce terme sera grand, plus la contribution en capital économique (ou consommation de fonds propres) sera grande.

UL
=
(EAD-G) × LGD(unsecured) ×
K ×
Ö
 

r × PD × (1-PD)
 


Remarque : Il est assez simple de créer une bijection entre la valeur du coefficient K et les objectifs de rating que la banque s'impose. En effet, plus la valeur du coefficient sera conservatrice, plus les fonds mis en regard du portefeuille bancaire seront importants et donc meilleur sera le rating de la banque in fine.

2.4.3 Le RAROC

Dans sa définition la plus large, le RAROC est un indicateur synthétique permettant de mettre en regard la rentabilité réelle d'une opération avec le risque qui lui est associé. Nous retrouvons ainsi les notions classiques de frontières efficientes sur une analyse en rentabilité/risque.

La formule que nous avons décidé de retenir possède la particularité de considérer comme point d'attache à l'analyse Raroc, le taux sans risque des obligations d'Etat ayant une maturité équivalente à la duration du portefeuille bancaire. Ce choix nous conduit à supposer que les fonds propres de la banque sont placés dans des obligations d'Etat. En pratique, le lecteur comprendra que cet objectif de rentabilité est arbitraire car il ne représente aucunement les objectifs demandés par les actionnaires. Ce seuil a toutefois l'avantage d'indiquer clairement les opérations qui détruisent de la valeur.

Enfin, s'il n'a pas été fait mention jusqu'ici des aspects fiscaux, cela ne signifie pas que l'analyse Raroc s'en dédouane. La rentabilité des fonds propres, qu'elle soit avant ou après impôt, doit être calculée de façon cohérente.



RAROC =
PNB - COUTS - EL

UL
+ TSR(taux sans risque)


Remarque : Au niveau du portefeuille bancaire, il serait hasardeux d'effectuer un lien direct entre les objectifs de ROE de la banque et son Raroc global. Il faut garder à l'esprit que le Raroc n'a pas vocation à traiter le risque opérationnel par exemple, alors que le ROE est un indicateur synthétique de toutes les activités, y compris l'activité de crédit.

2.5 Simulations avec deux clients

Comme rien n'est jamais plus parlant qu'un exemple, nous présentons dans le tableau ci-dessous une approche comparative entre les méthodes classiques d'analyse et les méthodes de type Raroc. Nous supposons dans la suite que le client A est bien mieux noté que le client B et que les marges demandées sont a priori ajustées pour refléter cette différence de rating. Du reste, comme les montants d'engagements sont identiques, nous pouvons considérés que les différents coûts directs sont égaux.



Dans l'approche traditionnelle, si la rentabilité est correctement calculée, la notion de risque récurrent (ou coût du risque) n'existe pas. Implicitement, le résultat courant considère que ce risque a déjà été pris en compte par la différence de marge entre les deux clients. Par ailleurs, l'approche Cooke ne prenant pas en compte les caractéristiques de la contrepartie, le risque et donc la consommation de fonds propres sont identiques entre le client A et le client B. En conclusion, nous trouvons une opération avec le client B qui s'avère être bien plus rentable que celle avec le client A. C'est un peu ce que l'on pourrait appeler la "dictature de la rentabilité".

Dans une approche Raroc, en revanche, nous estimons statistiquement le risque récurrent en fonction des caractériqtiques de la contrepartie. Cela nous permet d'ores et déjà de voir que la marge demandée au client B n'est pas en adéquation avec les coûts inhérents à l'opération. Dans une deuxième étape, l'analyse économique du risque présente une consommation de fonds propres 5 fois plus importante pour le client B. Au final, le Raroc met en exergue la profitabilité du client A et le danger d'une sous tarification du client B. C'est tout simplement la fin de la dictature.

Remarque : Le lecteur aura bien compris que le Raroc n'est qu'un outil d'aide à la décision et à la gestion. Il est excessivement dépendant des données fournis en input et des différents phénomènes modélisés. Il ne saurait donc avoir le dernier mot quant à une décision d'octroi de crédit. Bien des raisons en effet pourraient militer pour la mise en place d'une opération intrinsèquement non rentable. La première tient à la concurrence exacerbée qui existe sur l'activité du crédit. S'il est vrai que les récentes règles prudentielles ont clarifiées les règles de la concurrence internationale, il est parfois nécessaire voire vital de faire preuve d'une certaine agressivité commerciale. Par ailleurs, il peut arriver qu'une banque ait un intérêt à conserver une relation car elle lui permet de récupérer d'énormes frais de gestion par ailleurs (paiement des salaires, émissions obligataires, ...).

2.6 Transactionnel versus Gestion

Si les approches transactionnelle et gestion du Raroc peuvent sembler antagonistes, elles sont en réalité complémentaires. Le mode transactionnel, également appelé calcul à l'origination, est directement associé à la demande de crédit. Il s'agit d'estimer de manière ex-ante la profitabilité d'une opération. De fait, les données utilisées seront des données prévisionnelles estimées par le secteur commercial aux vus de sa connaissance et de son analyse du client. En terme d'analyse, il peut être tout aussi intéressant d'analyser une opération individuellement, que cette même opération au sein de la relation client.

En complément, l'utilisation du Raroc comme outil de gestion permet de réaliser un reporting régulier des niveaux de risques et donc de meilleurs suivi et contrôle des risques. L'analyse sera réalisé de façon ex-post sur des données effectivement constatées et probablement récupérées d'un système d'information engagement.

Afin de fixer les idées, le tableau reprend les différentes caractéristiques exposées.

3. Les différentes utilisations

Pour conclure, nous présentons les différentes utilisations possibles du concept Raroc.

3.1 Un formidable outil commercial ...

Sur le plan commercial, de nombreuses banques utilisent aujourd'hui des outils basés sur une méthodologie de type Raroc. La mise en oeuvre est effective à plusieurs niveaux. Sur un plan macro, l'action commerciale peut, après avoir réaliser une segmentation de la clientelle en portefeuille, élaborer et proposer une offre personnalisée en fonction de la profitabilité du client. Par ailleurs, au niveau de la relation directe avec le client, le commercial qui a à sa disposition un outil de tarification de type Raroc calibré pour prendre en compte l'environnement concurrenciel, pourra proposer dans des délais relativement courts une offre personnalisée à son client.

3.2 ... mais aussi de maîtrise des risques

Du point de vue du risk management, un outil de type Raroc nécessite que l'on porte une très grande attention aux différentes données utilisées. En effet, les résultats étant excessivement sensibles à certaines données, il est impératif que le risk management ait un dispositif de suivi du risque client efficace (disclosure process). Il ne faudrait pas par exemple qu' un client soit noté AA dans les sytèmes alors que sa note s'est dégradée à A-.

Toutefois, sous hypothèse de véracité des données dans les systèmes, il est possible de générer avec un outil Raroc toute une série de reportings risque et ainsi de gérer des limites de concentration ou de consommations en coût du risque.

3.3 Un outil de management

Les reportings générés ci-dessus peuvent également être exploités lors des procédures budgétaires. On peut en effet allouer les budgets en fonction de la performance économique des différents départements ou définir leurs objectifs (donc leurs bonus) sur des critères Raroc.

3.4 Le provisionnement ex ante

La mise en oeuvre d'un provisionnement ex ante est un sujet très sensible en raison de ses implications fiscales. Il s'agit de provisionner sur des bases statistiques le montant des pertes estimées au début de la période, le provisionnement actuel étant réalisé de façon ex post. Or les provisions connaissent un traitement fiscal spécifique jusqu'à un certain seuil et les banques ne sont pas prêtes à dépasser ces seuils sans contrepartie. De fait, le sujet est aujourd'hui au point mort.

Au niveau d'une approche Raroc, l'indicateur de perte moyenne calculé sur le portefeuille global donne une bonne estimation du montant qu'il faudrait provisionner de façon ex ante. De fait, si en période de récession économique, cet indicateur fournit des charges en risque estimées bien plus fortes que l'année précédente, il peut s'avérer important d'arbitrer entre fiscalité et couverture anticipée de la charge en risque.

3.5 La gestion de portefeuille

L'objet de la gestion de portefeuille est d'améliorer la qualité globale du portefeuille bancaire via des techniques d'assurance ou de diversification. Pour ce faire, il est nécessaire de posséder, en plus d'un outil de type Raroc, d'un bon modèle de corrélation qui permette de mesurer l'impact d'une politique de diversification sur le portefeuille. Il est d'ores et déjà possible d'obtenir des outils Raroc avec des modèles de corrélations (KMV et son modèle factoriel par exemple). En revanche, il est très difficile de calibrer ses propres modèles.

Concernant les techniques d'assurance, nous reviendrons plus longuement sur les produits dérivés de crédit plus tard (cf. dossier "Credit derivatives").

4. Conclusion et préconisations

Dans la pratique, les outils Raroc complètement intégrés sont relativement coutêux et lourd à mettre en oeuvre et à maintenir. Ils nécessitent des besoins techniques, intellectuels et humains très importants. Il convient donc, avant de se lancer dans une telle direction, de mesurer au préalable l'ampleur des coûts induits par une telle aventure.

Avant toute chose, il est impératif qu'un établissement qui souhaite mettre en oeuvre des outils de type Raroc pour ses différents marchés (grand corporate, upper-middle market, professionel, ...) ait au préalable un système d'information risque correctement alimenté. Par ailleurs, il faudra mettre tout particulièrement l'accent sur la formation et sur la diffusion de l'information aux utilisateurs. Il est en effet toujours très difficile de changer les mentalités dans un grand groupe sans une volonté politique forte et des moyens de formations conséquents.

Enfin, nous souhaiterions conlure cette note en rappelant, si besoin était, que les outils de type Raroc sont comme tous les outils d'aide à la décision, des aides à la décision et non des décideurs.

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